En quelques mots…
Grande migratrice saisonnière, la Baleine à bosse quitte chaque année à la même période ses zones de nourrissage en Antarctique pour rejoindre les eaux côtières de La Réunion afin de mettre bas et de s’accoupler. On peut ainsi l’apercevoir durant l’hiver austral de juin à octobre.
Espèce protégée dont les effectifs ne cessent de croître depuis la fin de la chasse baleinière dans l’hémisphère sud, la Baleine à bosse est pourtant considérée comme vulnérable en raison de la dégradation de son habitat.
A l’échelle de La Réunion, le principal enjeu consiste donc à maintenir l’habitat de reproduction de l’espèce dans un bon état écologique. Cela implique la conservation d’une surface d’habitat disponible suffisante, en garantissant sa quiétude et sa fonctionnalité.
Synthèse des menaces encourues par les baleines
À l’échelle mondiale et dans l’océan Indien, les populations de Baleines à bosse sont soumises à de nombreuses menaces. Selon le territoire concerné, elles s’expriment sous différentes formes. Ces mêmes menaces existent pour La Réunion à des degrés de risques différents. Comme l’illustre le tableau ci-dessous, à La Réunion, les principales menaces sont liées :
• Au whale-watching, une activité en développement croissant qui peut entraîner un dérangement des animaux lors de leurs activités de repos, de reproduction et d’allaitement ;
• Aux travaux maritimes qui peuvent générer des bruits sous-marins et entraîner une dégradation de l’habitat (construction de route, de digues, extension de ports, etc.). Ces aménagements peuvent par ailleurs entraîner une perte directe et/ou une fragmentation de l’habitat de reproduction des baleines à bosse.